• Festival des Terres Neuvas – Bobital – Samedi 8 Juillet

    Le jour tant attendu depuis des semaines, voir des mois, par des milliers de festivaliers est enfin arrivé. Effectivement, à l’affiche du deuxième soir figuraient : Little Richards, Chuck Berry, et Jerry lee Lewis.

    C’est toujours excitant de s’attendre à voir ceux que l’on peut classer comme « ancêtres » de la musique moderne, ceux qui se placeraient au pied de l’arbre généalogique de la musique actuelle, pour imager.

    En début d’après midi, Patrice, le chanteur Allemand s’est bien distingué. Depuis plusieurs années, il se fait remarquer de festivals en festival : son concert est riche en fraicheur et honnêteté.

    Mickey 3D, l’anti-langue-de-bois par exellence à bien pointé du doigt la programmation un peu « nostalgique » de cette 10ème édition des Terres Neuvas. Thiéfaine, Indochine, Dick Rivers, Trust… Effectivement, les premiers accords de ces groupes ne datent pas d’hier, mais, dès fois, les confirmés réservent de bonne surprises et cachent leur arthrose sans soucis. Mickey 3D Arrivent ensuite les concerts que tout le monde attendait. Premier sur la liste : Jerry Lee Lewis. Commence le concert sans problême, ça boogie-woooooguitte sans soucis dans le public, jusqu’à ce que le piano du rocker se metter à lancer des larsens aussi interminables qu’insopportables. Après un changement en catastrophe d’ampli, le piano a du terminer son concert avec un son aussi désagréable qu’un yamaha offert à votre fils par mémé à Noel.

    Quoiqu’il en soit, le concert se termine, une petite demie-heure après, et Jerry Lee Lewis s’en alla aussi vite qu’à son arrivée. Le public n’a pas été cruel vis-à-vis des problêmes techniques, et a gardé son entousiasme initial.

    Changement de plateau, on attend ensuite Little Richards, qui a quand même été, honnêtement, le plus Rock’n roll des Rock’n Rollers… On dit que les Star doivent se faire attendre… Little Richards s’est pris pour une pléïade ce soir là. Effectivement, pendant 1/2 heure, la scène est restée vide. Forcément, 50 000 personnes, ça peut s’impatienter, quand même. Un responsable de Bobital nous indique de Mr Richards s’est perdu dans Dinan. Il était en fait au Mc Donalds. (sic !)

    Après sa montée sur scène (3/4 d’heure après Jerry Lee Lewis)le public le rouspète un peu, quand même, et se fait gentiment envoyer pettre sous peine d’annulation du concert, et ce, pas LT lui même. Et puis quoi encore.

    Cela dit, Little Richard, malgré les années qui l’ont marqué, assure toujours autant. Des musiciens au top, une voix encore très présente… Tant qu’il jouait, c’était bon. Entre chaque morceau, un caprice. Ca avait un côté comique d’un certain coté.

    Et pour terminer Chuck Berry, avec un sourire impérial s’est approprié le public en se dandinant avec plaisir. Un jeu de scène, une sincérité, un bon son. Tous les facteurs étaient là pour nous satisfaire. Jean-Louis Aubert a eut la chance de monter sur scène, partager « Johnny Be Good ». Chcuck Berry & JL Aubert Le groupe Trust, avec son chanteur absolument respectable Bernie Bonvoisin, n’a pas fait l’hunanimité. En même temps, la Barre a été placée très très haut…


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